1999 – 2007

 

Kakemono – 1999

Matières et couleurs comme objets premiers.
Ceci définit mon rapport à l’abstraction, les éléments qui constituent le tableau, expriment la réalité de ces éléments concrets, leurs caractères nécessaires et fondamentales.
Mes outils, pinceaux, palette, chiffons, couteaux à peindre, mes doigts, parfois.
Les supports, toiles, papiers.
La façon de poser la couleur est importante, elle est le premier lieu de l’expression,
la signification première.

Territoires/Topographies/Voyages – 2001/2003

Les rapports de couleurs, la proportion des surfaces reçoivent une mission, certaines seront proches d’autres partent dans le lointain.
Des chaleurs qui tourbillonnent, des citations de cultures primitives qui me hantent et m’enchantent.
La geste picturale se retrouve dans l’abrupt des façades, l’apic des rocs dressés,
l’étendue colorée, la matière lisse ou foisonnante. Sensations, sentiments, mémoire s’expriment, se révèlent dans le champ pictural tels des signes à la confluence du descriptif et de la métaphore. L’atelier accueille ce brouhaha d’impressions rendues visibles.

Éloge de la dialectique – 2005-2006

Paysages urbains/Géologie – 2004/2006

C’est en marchant en ville que l’idée vient d’exprimer les passages, les transitions,
les butées, les lieux interstitiels de la ville avec ses lumières de jour de pluie, ses bouts de nature, entraperçus ou déployés qui restent encore présents.
L’expression des sensations, le déplacement interprété par le jeux de constructions des formes géométriques comme un journal de bord mural.